Celui qu’on surnommait « l’œil de Bamako » s’est éteint il y a un an, à 81 ans. Honoré par ses pairs, jouissant d’une immense influence sur les tous les artistes de son pays, Malick Sidibé avait pris le parti d’illustrer un autre aspect de la société malienne : celui de la fête et de la jeunesse populaire qu’il faisait poser dans son célèbre « Studio Malick », ouvert en 1958 dans le centre de la capitale. Pris avec son Rolleiflex, ses portraits, spontanés, pleins de vérité et de complicité, continuent d’inspirer les nouvelles générations de photographes africains.