Observation
Raphaël Dallaporta
02 septembre 2011–02 septembre 2012

2 septembre au 26 octobre 2011
FOAM, Amsterdam 

18 février au 20 mai 2012
Musée Nicéphore Niepce, Chalon-sur-Saône

30 mars au 27 mai 2012
Museum für photographie, Braunschweig

du 2 juin au 2 septembre 2012
C.N.A (Centre National de l’Audiovisuel), Luxembourg

Observation - © Le Centre d'art GwinZegal
Observation - © Le Centre d'art GwinZegal
Observation - © Le Centre d'art GwinZegal
Observation - © Le Centre d'art GwinZegal
Observation - © Le Centre d'art GwinZegal

Le travail de Raphaël Dallaporta [né en 1980] porte sur la fragilité de la vie aussi bien que sur une analyse des perversités de la société. Le travail subtil, intrigant, de ce jeune photographe fait appel à la sensibilité et à la curiosité du spectateur. L’exposition « Observation » rend compte de la richesse d’une œuvre qui n’hésite pas à traiter les objets chargés de sens comme de simples objets industriels. Mais qu’on ne s’y trompe pas, ce détachement, cette fausse objectivité n’est là que pour montrer les limites de la photo- graphie et ses dérives esthétisantes. Cette première exposition personnelle de l’artiste dans un musée français présentera les séries photographiques « Antipersonnel », « Esclavage domestique », « Fragile » et « Ruine ».
La démarche atypique de Raphaël Dallaporta place ses photographies à la frontière de l’art conceptuel et de l’image documentaire. À l’opposé de l’artiste solitaire, il aime s’adjoindre la collaboration de professionnels lui permettant de pénétrer des univers inconnus ou interdits. Chacune de ses séries est le résultat d’un travail mené en commun avec, tour à tour, des militaires du génie d’Angers, des juristes, un professeur de l’institut médico-légal de Garches, ou des archéologues… Chaque image est conçue suivant un protocole rigoureux de prise de vue, alliant frontalité et neutralité, et concourant à décontextualiser l’objet représenté.
Tout le travail de Raphaël Dallaporta aboutit ainsi à un constat : la photographie ne dit rien, elle enregistre une forme et documente l’invisible. Médium moderne des traditionnelles vanités, elle permet d’évoquer avec subtilité la fragilité de toute chose, la violence et les vices de la société contemporaine.

L’exposition est accompagnée par la publication du livre FRAGILE aux éditions GwinZegal. (parution en septembre 2011)

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