Die Winter
Stéphane Winter
21 février–30 mai 2017

Du 21 janvier au 5 mars
2017 : festival Circulation(s), le Centquatre-Paris 

Du 19 avril au 26 avril
2017 : maison Louis-Guilloux, Saint-Brieuc

Du 6 avril au 10 juin 2017 : Coalmine, Winterthur

Du 4 mai au 30 mai 2017 : Institut français de Busan, Corée du Sud

Du 10 septembre au 2 octobre 2016
Festival Image — Galerie LAC

Die Winter - © Le Centre d'art GwinZegal
Die Winter - © Le Centre d'art GwinZegal
Die Winter - © Le Centre d'art GwinZegal
Die Winter - © Le Centre d'art GwinZegal
Die Winter - © Le Centre d'art GwinZegal
Die Winter - © Le Centre d'art GwinZegal
Die Winter - © Le Centre d'art GwinZegal
Die Winter - © Le Centre d'art GwinZegal
Die Winter - © Le Centre d'art GwinZegal
Die Winter - © Le Centre d'art GwinZegal

Né à Busan, en Corée du Sud, de parents inconnus, Stéphane Winter se retrouve immergé malgré lui dans la vie d’un couple suisse presque ordinaire — dans un petit appartement de la banlieue de Lausanne. En journée, Robert Winter est mécanicien, Pierrette s’attelle aux travaux ménagers. Dans un huis clos à trois, les soirées du quotidien sont bercées par le ronron de la télévision autrichienne. On s’ennuie un peu, et quand on s’est ennuyé suffisamment, on s’adonne à des jeux de rôles lors de séances photo improvisées. Dans cette banlieue de Lausanne, on est loin de la Suisse des montres et des billets de mille. Chez les Winter, c’est la Suisse plus discrète des jardins ouvriers et de la Migros. Stéphane Winter décrit ici, restreinte à quelques personnes, l’intimité d’un tout petit monde, qu’il photographie depuis qu’il a 14 ans et s’amuse avec un appareil photographique — il l’a fait sans l’ambition de l’exposer publiquement ou d’en faire quelque chose de prétendument sérieux. C’est sans doute de cette sincérité que ce travail tire toute sa force.

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