The Pierhead
Tom Wood
March 04–November 12, 2017

Du 4 mars au 27 mai 2017 : Pôle image Haute-Normandie, Rouen 

Du 9 au 12 novembre 2017 : Galerie Sit Down,

Grand Palais, Paris

The Pierhead - © Le Centre d'art GwinZegal
The Pierhead - © Le Centre d'art GwinZegal
The Pierhead - © Le Centre d'art GwinZegal
The Pierhead - © Le Centre d'art GwinZegal
The Pierhead - © Le Centre d'art GwinZegal
The Pierhead - © Le Centre d'art GwinZegal
The Pierhead - © Le Centre d'art GwinZegal
The Pierhead - © Le Centre d'art GwinZegal
The Pierhead - © Le Centre d'art GwinZegal
The Pierhead - © Le Centre d'art GwinZegal

Quand Tom Wood (Irlande, 1951) commence à photographier, en 1973, il a 22 ans et arpente appareil en bandoulière les rues de Liverpool. Pour les adolescents du voisinage, il sera le « Photie Man », soit le gars à la caméra, celui qui, à peine plus âgé qu’eux, photographie de manière compulsive les passagers du bus qu’il emprunte pour aller travailler. Au bus s’ajoutent bientôt la boîte de nuit, le marché, le quartier du stade, les rues de la ville :
Liverpool dans sa dimension urbaine et populaire est embrassée toute entière par Tom Wood. L’œuvre constituée au cours de ces décennies le place sans conteste aux côtés des grands noms de la photographie britannique, de Martin Parr à Chris Killip.
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À la fois terminal de bus et embarcadère du ferry qui traverse en quelques minutes l’embouchure du fleuve Mersey, le « Pier » est un lieu mû par un va-et-vient constant. Il marque ce point de passage entre deux rives, tout à la fois urbaine, résidentielle et industrielle — dont l’énergie serait à l’origine du mouvement dit Mersey Beat dans les années soixante.
Pendant de longues années, Tom Wood emprunte le ferry quotidiennement et, appareil à la main, met à profit ses traversées. Refusant l’étiquette documentaire, fuyant la caricature ou le grotesque, Tom Wood se fait cet observateur sensible qui jette un regard tendre et sincère sur le quotidien d’une ville confrontée à une mutation socio-économique profonde. Et dans cette ville devenue sa scène de prédilection, lui de voir la vie en images et de tenir le rôle qu’il joue le mieux, celui de Photie Man.

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