Bretonnes
Charles Fréger
June 06–September 27, 2015

Centre d’art GwinZegal, Guingamp
06/06—27/09/2015

Musée Bigouden , Pont-l’Abbé
06/06—31/10/2015

Musée de Bretagne, Les Champs Libres, Rennes
06/06—30/08/2015

Musée d’art et d’histoire, Saint-Brieuc
06/06—27/09/2015

Bretonnes - © Le Centre d'art GwinZegal
Bretonnes - © Le Centre d'art GwinZegal
Bretonnes - © Le Centre d'art GwinZegal
Bretonnes - © Le Centre d'art GwinZegal
Bretonnes - © Le Centre d'art GwinZegal
Bretonnes - © Le Centre d'art GwinZegal

Le musée de Bretagne (Rennes Métropole), le musée d’art et d’histoire de Saint- Brieuc, le Musée Bigouden de Pont-l’Abbé et le Centre d’Art GwinZegal à Guingamp s’associent autour de la série photogra- phique de Charles Fréger, Bretonnes, pour offrir sur la saison estivale 2015 quatre
expositions.
En circulant d’une exposition à l’autre, c’est au dévoilement de la singularité du costume en Bretagne, son histoire, les savoir-faire liés à sa réalisation (dentelles, broderies…), son usage au quotidien, ou encore sa représentation identitaire qu’est convié le public, tout en inscrivant le travail réalisé par le photographe en Bretagne dans son parcours
d’artiste. Réunies par une réflexion commune sur le questionnement et la transmission d’un héritage culturel, les quatre approches seront singulières, tant sur le fond que sur la forme.

Ces quatre structures, de nature et de taille diverses, aux centres d’intérêt et projets intellectuels complémentaires, développent ensemble une approche pluridisciplinaire riche et innovante. En s’engageant dans le projet «Bretonnes», Charles Fréger s’estlancé dans un inventaire poétique des coiffes bretonnes dans la culture vestimentaire traditionnelle
des femmes de la région.

Cornette du Trégor, Coiffe le Coq, Toukenn, Capot de deuil, Queue de langouste, Coiffe Bigoudenn, Marmotte ou Jenoss … tous ces noms de coiffes viennent au fil du temps enrichir le vocabulaire du photographe, qui s’est plongé avec gourmandise dans l’histoire de cet élément essentiel
du costume breton. Pour aborder son travail de prise de vue, le photographe s’est penché sur l’histoire des représentations ayant trait au costume traditionnel de Bretagne : compilant tout à la fois l’importante production de cartes postales liées à cette thématique et celle des peintres, de Gauguin à Mathurin Méheut, en passant par Émile Bernard, Paul Sérusier, Eugène Boudin…, Une fois cernés les stéréotypes et les clichés, il isole ce qui le captive, définit sa matière et finit par inventer sa forme.

«Dès l’origine du projet, raconte Charles Fréger, j’ai pensé à l’écran afin de me focaliser sur le costume au premier plan et d’obtenir un rendu assez doux, presque du pastel, entre le fond et la coiffe. C’est à double tranchant : ça neutralise, mais ça permet de créer un territoire sur place, et donc de faire abstraction». En Bretagne, comme dans ses séries précédentes, plus que la quête d’identité c’est la forme esthétique qui le guide : à la façon dont les gens se tiennent — raideurs, plis, réflexes – à ces costumes qui contraignent physiquement pour donner une ligne au corps et permettre d’exhiber, parfois au prix de souffrances, les emblèmes de la parade. Pour réaliser «Bretonnes», une des séries les plus amples réalisée par le photographe, Charles Fréger s’est appuyé sur l’organisation en fédération des cercles celtiques, War’l Leur et Kendalc’h.

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