L’architecture des collèges est souvent construite de manière à contrôler les espaces, contraindre les déplacements et isoler les élèves de l’extérieur.
Dans ce contexte, l’artiste a souhaité casser les murs, assouplir ces frontières. En partenariat avec les enseignants d’arts plastiques et de sport, le projet de cet atelier était de transformer et de s’approprier ces espaces. Devant un fond noir et en jouant avec ces différents matériaux, les élèves ont sauté, couru, tiré, lancé, et les constructions en béton ont été réinterprétées comme autant d’accessoires de décor et de mises en scène afin de s’en libérer. Les collégiens se sont interrogés sur le dialogue que les images produisaient avec l’espace dans lequel elles allaient
être exposées, en grand sur les murs du collège.
Maria Letizia Piantoni (1960, vit à Paris)
Diplômée de l’académie des Beaux-Arts de Florence, Maria Letizia Piantoni réalise des photos de presse et de publicité, et collabore avec des maisons de disques. Elle photographie les immeubles de l’île Marante en banlieue parisienne avant qu’ils ne soient détruits, réalisant un inventaire de vues depuis l’intérieur abandonné des logements. Cette série nommée
Stanze reçoit le prix Roger Thérond en 2011. Puis en 2012, elle gagne le prix de la Délégation Académique à l’Action Culturelle (Daac) au Jeu de paume pour Passages, réalisé avec des élèves en situation de déscolarisation.
Ce projet a reçu le soutien de la DRAC Bretagne, du département des Côtes-d’Armor, du collège Francois-Lorant (Moncontour) et du Centre d’art GwinZegal.