«Tout a commencé en octobre dernier, notre classe, était à la fois excitée et intriguée lorsqu’on lui a présenté le programme de l’atelier photo proposé par le Centre d’art GwinZegal et l’artiste Baptiste Rabichon.
Photogramme, Cyanotype, Anthotype, Sténopé, Scan… Quèsaco ? Chaque technique est différente mais toutes produisent une image photographique sans appareil photo! Pour pouvoir faire ces expériences, toutes les issues (portes et fenêtres) ont dues être occultées. Le papier est « photo sensible », il réagit à la lumière, heureusement, les sels d’argent ne sont pas sensibles au rouge, nous avions donc une lampe rouge pour y voir quelque chose. Le papier photosensible se développe dans un bac rempli de produit chimique, le révélateur, qui permet de faire apparaître l’image, puis le fixateur qui la stabilise. Le photogramme permet de prendre « l’empreinte » d’objets posés sur le papier photosensible. Le cyanotype est un procédé photographique monochrome négatif ancien, par le biais duquel on obtient un tirage photographique bleu de Brusse, bleu cyan. 

Un anthotype est une image créée à l’aide d’un matériau photosensible provenant de plantes. Le sténopé est un dispositif très simple qui permet d’obtenir une photo à partir d’une simple boîte et d’un minuscule trou percé dedans. L’agrandisseur permet d’agrandir ou de rétrécir ce que nous voulions montrer. Nous pouvions améliorer la netteté ou, au contraire, flouter l’image. Enfin le scanner, que l’on a utilisé « différemment », en mouvement, en jouant avec la lumière a mis de la couleur dans nos productions.»
Les élèves de 4ème A