Été culturel 2022
Artistes intervenants : Damien Poulain, Raphaël Dallaporta, Antoine Riwall Biajéul et Mael Le Golvan

Artistes intervenants : Damien Poulain, Raphaël Dallaporta, Antoine Riwall Biajéul et Mael Le Golvan
Centre de loisirs de Plouisy, MJC de Bégard, Centre de loisirs de Guingamp,
Centre d’art GwinZegal, jardin public de Guingamp
36 heures d’intervention

Été culturel  2022 - © GwinZegal
Été culturel  2022 - © GwinZegal
Été culturel  2022 - © GwinZegal
Été culturel  2022 - © GwinZegal
Été culturel  2022 - © GwinZegal

Chaque été, le Centre d’art inscrit son programme dans une perspective de transmission de la photographie et de son histoire. Cette année, l’expérimentation et la découverte ont été au cœur de cette approche ludique des savoirs.
Les savoirs passent aussi par une appréhension manuelle du monde — par opposition à la distance du virtuel — et nous engage à mieux le comprendre. Il a été question de fabriquer des machines, des dispositifs pour voir, regarder et ressentir.

Raphaël Dallaporta (1980, vit à Paris) et Antoine Riwall Biajéul (2000, vit à Guingamp)
Raphaël Dallaporta et Antoine Riwall Biajéul se sont donnés le défi de revisiter la Dreamachine de Brian Gysin, artiste connu pour ses recherches innovantes dans l’art cinétique. Il s’agit d’une machine à voir les yeux fermés. En nous approchant du dispositif, nous recevons, projetées sur nos paupières closes, des variations lumineuses jusqu’à ce qu’apparaissent des formes, des couleurs. Des visions. L’aspect méditatif de cet atelier, la musique, le tipi dans lequel il s’est déroulé, a permis aux participants une approche des recherches psychédéliques des artistes de la Beat Generation.

Mael Le Golvan (1986, vit à Rennes)
La pratique de Mael Le Golvan se base sur des recherches autour de la lumière et de l’objet technique. À travers ses installations, il interroge les moyens mécaniques de la vision. En s’inspirant de l’histoire de la prison, il a créé le Paranoptique, un dispositif qui permet de s’auto-surveiller. Ce nom, mêlant le « panoptique » et la « paranoïa », révèle aussi l’hybridité de sa création : association d’un télescope et d’un périscope, reliés par des jeux de miroirs.

Damien Poulain (1975, vit à Paris)
Damien Poulain a choisi de construire deux structures totémiques Les gardiens des rêves. Représentant deux hommes qui se font face, leur esthétique est inspirée des maisons à colombages bretonnes. Installées dans la cour centrale de la prison, elles permettent par un système astucieux de miroirs, de se cacher et de voir sans être vu. Si leur apparence est enjouée et enfantine, leur fonction évoque tantôt le cheval de Troie, tantôt le panoptique de Bentham utilisé dans l’architecture carcérale.

Ce projet a été conçu et mis en œuvre par le Centre d’art GwinZegal et les artistes invités dans le cadre du dispositif « Entre les images », un programme national d’ateliers de pratique et de transmission valorisant la photographie et soutenu par le ministère de la Culture. Ce projet a reçu le soutien de la DRAC Bretagne (été culturel) et du Centre d’art GwinZegal.

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